Haïti est en proie aux méfaits des gangs et possède un taux de criminalité extrêmement élevé. Les enlèvements sont monnaie courante et les travailleurs humanitaires occidentaux sont les premières cibles de ces groupes criminels, qui y voient une source d’enrichissement très substantielle.
L’Etat haïtien et les forces de sécurité locales restent impuissants face à ce phénomène qui impacte directement la population déjà très pauvre et affaiblie. Cela contribue ainsi à la très forte migration haïtienne vers l’Amérique centrale ou l’Amérique du Nord.
Politiquement, le pays se trouve également fortement déstabilisé depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse par un commando de mercenaires sud-américains et par la guerre de succession intense qui a suivi au sein de l’appareil d’Etat.
Haïti est donc un pays à haut risque et tout séjour sur place doit faire l’objet de mesures sécuritaires renforcées, notamment des mesures de protection physique et d’escorte pour limiter le risque d’enlèvement et le risque criminel.