Le Mali est empêtré dans une crise sociale, économique et politique sans précédent mais il fait en outre face, depuis des années, à un sécessionnisme chronique dans le Nord (sécessionnisme qui menace son existence même en tant qu’Etat). Le pays est devenu un amplificateur de crise dans une bande sahélo-saharienne à la situation sécuritaire déjà bien dégradée.
Les forces de sécurité et de défense locales ne semblent plus en mesure de faire face aux groupes djihadistes qui sévissent dans les périphéries du Mali. Les armées françaises et les forces du G5 Sahel sont, elles aussi, enlisées dans ce conflit asymétrique. En août 2020, la capitale Bamako a été le théâtre d’un coup d’Etat militaire ayant renversé le président Ibrahim Boubakar Keita. De plus, plusieurs manifestations demandant le retrait des forces françaises furent organisées à Bamako et dans les grandes villes du Mali tout au long de l’année.
La vigilance doit par conséquent être renforcée pour tout déplacement ou séjour dans le sud du pays tandis que le nord est une zone de conflit qui doit être à tout prix évitée.