Le Honduras est dans une situation très instable suite aux récentes élections présidentielles qui ont vu une alternance politique dans un contexte très tendu : le parti libéral a mis plusieurs semaines à concéder sa défaite face aux forces de gauche. Depuis lors, la situation politique reste très polarisée et tendue, avec des manifestations régulières.
Le Honduras est également l’un des pays les plus violents au monde sur le plan criminel, une grande partie de la violence étant liée aux cartels sud-américains, qui utilisent le petit pays d’Amérique centrale comme zone de transit vers les États-Unis. La violence liée à la drogue fait des centaines de victimes chaque année dans le pays, dont environ 1/3 sont des victimes civiles collatérales.
En dehors de la capitale hondurienne, les campagnes du pays sont confrontées à une insécurité modérée, mais en constante augmentation, avec des vols et des enlèvements contre rançon. Les Occidentaux sont particulièrement visés par les preneurs d’otages, notamment les Anglo-Saxons. Pour ces raisons, la plupart des campagnes sont à éviter sans escorte armée. Les zones frontalières sont à éviter à tout prix, même avec une escorte, en raison de l’omniprésence des milices et des groupes criminels.
Le pays est également confronté à un risque épidémique important (virus du Nil occidental et virus Zika) ainsi qu’à un risque sismique modéré.
Il est possible de se rendre au Honduras, mais des mesures de sécurité strictes doivent être prises pour éviter d’être les victimes collatérales de crimes violents ; une escorte armée est nécessaire pour se déplacer en dehors de la capitale ; et cette capitale ne peut être considérée comme sûre en raison des attaques contre les touristes et les expatriés occidentaux et des manifestations qui s’y produisent.