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En 2025, le Guatemala traverse une phase politique incertaine après l’entrée en fonction du président Bernardo Arévalo, élu en 2023 sous la bannière du parti progressiste Semilla. Son arrivée au pouvoir a suscité de grands espoirs parmi la jeunesse et les classes moyennes urbaines mais se heurte à de fortes résistances de la part des élites traditionnelles, de certains secteurs de l’appareil judiciaire et de groupes économiques conservateurs.
La situation sécuritaire en Serbie est relativement stable, mais marquée par des tensions persistantes dans certaines zones et une polarisation politique croissante.
En 2025, le Kenya reste l’un des pôles économiques et diplomatiques majeurs d’Afrique de l’Est, tout en faisant face à une instabilité sécuritaire persistante dans plusieurs régions. Le président William Ruto, au pouvoir depuis 2022, gouverne dans un climat social tendu, marqué par des critiques sur la vie chère, la fiscalité et les réformes économiques.
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En 2025, l’Union des Comores reste marquée par une instabilité politique chronique, aggravée par les tensions post-électorales et les difficultés socio-économiques persistantes. Le président Azali Assoumani, réélu en janvier 2024 à l’issue d’un scrutin largement contesté, continue de concentrer l’essentiel des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires. L’opposition, affaiblie par la répression et les arrestations arbitraires, est quasi absente du paysage institutionnel.
En 2025, la Libye reste plongée dans un chaos politique et sécuritaire, sans perspective crédible de sortie de crise. Le pays est toujours divisé entre deux autorités rivales : à l’ouest, le Gouvernement d’unité nationale (GUN) basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah ; à l’est, une administration parallèle soutenue par le maréchal Khalifa Haftar et la Chambre des représentants siégeant à Tobrouk. Les négociations sous l’égide de l’ONU n’ont pas permis d’organiser d’élections nationales, et les clivages institutionnels s’accentuent.
En 2025, la Moldavie est un pays sous haute tension, pris entre son ancrage européen affirmé et la pression exercée par la Russie sur son voisinage. La présidente Maia Sandu, réélue fin 2024 avec une majorité renforcée, poursuit une politique pro-européenne déterminée, avec pour objectif une intégration accélérée à l’Union européenne. Les négociations d’adhésion ont officiellement démarré en 2024, faisant de la Moldavie un front symbolique dans la confrontation entre l’Ouest et Moscou.
La situation sécuritaire de la Fédération de Russie demeure hautement dégradée en 2025, à la fois du fait de la guerre en Ukraine, des tensions internes croissantes et de la radicalisation de l'appareil répressif russe.
Puissance montante en Asie centrale, l’Ouzbékistan continue de jouer un rôle stratégique à la frontière de l’Afghanistan. Depuis l’arrivée des Talibans au pouvoir à Kaboul en 2021, Tachkent a poursuivi sa politique de coopération pragmatique avec le régime afghan, notamment en maintenant ouverte sa frontière sud et en servant d’intermédiaire économique pour certains échanges commerciaux et humanitaires.
En 2025, El Salvador continue d’attirer l’attention de la communauté internationale en raison de la stratégie sécuritaire radicale mise en oeuvre par le président Nayib Bukele. Ce dernier a été largement réélu en février 2024 pour un second mandat consécutif, malgré les controverses constitutionnelles qui avaient entouré sa candidature.
A l’image de la plupart des pays occidentaux, l’Australie a déployé une politique volontariste dans la lutte contre le COVID-19, avec une campagne de vaccination de masse et des moyens légaux très incitatifs...
En 2025, le Chili demeure l’un des pays les plus stables d’Amérique du Sud sur le plan institutionnel, mais sa cohésion sociale reste fragile. La présidence de Gabriel Boric, entamée en 2022, poursuit une trajectoire modérée, marquée par des compromis difficiles entre les aspirations progressistes et les contraintes politiques imposées par un Congrès divisé.
En 2025, l’Argentine traverse une période de transition économique et politique profonde sous la présidence de Javier Milei, dont le programme de réformes radicales continue de bouleverser les équilibres du pays.
Le Canada est un État fédéral peuplé d'une majorité de descendants de colons anglo-saxons, mais aussi d'une minorité québécoise issue de colons français et d'une petite minorité indigène amérindienne, les "Premières Nations". Cette répartition ethnique complexe donne lieu à de réelles tensions au sein de la société canadienne.
Le Tadjikistan reste en 2025 dans une position géopolitique délicate, tiraillé entre ses différends régionaux, sa crainte de l’instabilité afghane et ses ambitions sécuritaires internes.
En 2025, l’Espagne reste un pays stable, sûr et démocratique, malgré une scène politique particulièrement polarisée. Le gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez — reconduit en 2023 avec le soutien de plusieurs partis régionaux et de gauche radicale — poursuit une politique centrée sur le social, les droits des minorités et la transition écologique, dans un climat parlementaire tendu.
En 2025, la Géorgie traverse une période de fortes tensions politiques internes et de crispation diplomatique. Les manifestations de masse qui ont éclaté au printemps 2024 contre la loi dite « sur l’influence étrangère » ont profondément marqué la société géorgienne, polarisant davantage le paysage politique entre le pouvoir en place et les mouvements pro-européens.
Figure de stabilité au Moyen-Orient, la Jordanie est dans une position complexe. Elle est entourée par deux États faillis et la quasi-totalité de ses pays frontaliers sont en guerre. La Jordanie en subit donc les effets, ce qui contribue à l’affaiblir. La croissance de ces phénomènes place la Jordanie dans une position très compliquée à assumer et de quasi-rupture.
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En 2025, la France reste un pays démocratique stable, membre clé de l’Union européenne et acteur de premier plan sur la scène internationale. Toutefois, elle traverse une période marquée par une forte polarisation politique, une crispation sociale persistante et un contexte sécuritaire sous tension.
En 2025, l’Éthiopie reste un pays profondément fragilisé par les conflits internes, les tensions interethniques et les conséquences du conflit au Tigré, officiellement terminé mais dont les séquelles humanitaires, politiques et sécuritaires sont encore très présentes.
En 2025, Djibouti conserve une stabilité politique apparente, reposant sur un régime autoritaire solidement ancré, dirigé par le président Ismaïl Omar Guelleh depuis 1999. Ce petit État stratégique de la Corne de l’Afrique joue un rôle central dans la sécurité maritime régionale, en particulier grâce à son contrôle sur le détroit de Bab el-Mandeb, passage clé du commerce mondial.
La Tunisie traverse en 2025 une crise politique, économique et sociale persistante, dans un climat de régression démocratique depuis la concentration des pouvoirs entre les mains du président Kaïs Saïed. Le pays, bien que globalement stable sur le plan sécuritaire, est fragilisé par un autoritarisme croissant, une économie à bout de souffle et des tensions sociales récurrentes.
En 2025, les Maldives demeurent une destination touristique prisée et globalement sûre, mais subissent des tensions politiques et sécuritaires accrues depuis l’élection en 2023 du président Mohamed Muizzu, issu du parti d’opposition islamo-nationaliste. Ce changement de cap a marqué un net rapprochement avec la Chine et une mise à distance de l’Inde, principal partenaire historique de l’archipel.
En 2025, le Nicaragua reste sous le contrôle autoritaire du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, qui dirigent le pays d’une main de fer depuis plus de 15 ans. Toute forme d’opposition politique ou sociale est systématiquement réprimée, et le pays est considéré comme l’un des plus fermés et les plus répressifs d’Amérique latine.
En 2025, le Honduras demeure l’un des pays les plus violents d’Amérique centrale, malgré les efforts sécuritaires intensifiés sous la présidence de Xiomara Castro, élue en 2021. Si certaines améliorations ponctuelles ont été enregistrées dans les zones touristiques et les centres urbains formellement sécurisés, l’emprise des gangs et du narcotrafic reste très forte sur une grande partie du territoire.
La criminalité et la délinquance sont endémiques dans certaines régions du Mexique. Cette insécurité se manifeste sur l’ensemble du spectre : des petites bandes délinquantes jusqu’à la criminalité de gangs transnationaux impliqués dans le trafic de drogue.
Le risque est réel, y compris dans la capitale Mexico où le voyageur non averti peut être la victime d’un kidnapping ou d’une tentative d’extorsion de fonds. Il est par conséquent recommandé d’être accompagné et de se cantonner aux zones touristiques ou d’affaires indiquées par les autorités.
En mai 2021, le Kirghizistan a été opposé pendant plusieurs semaines au Tadjikistan, son grand frère ennemi. Les deux pays d’Asie Centrale se font régulièrement face depuis leur indépendance à la fin de l’URSS. Pour autant, pour la première fois, l’épisode violent a donné au conflit une tournure sanglante : les affrontements ont fait une cinquantaine de morts et plusieurs centaines de blessés, des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées ou déplacées selon les ONG.
En 2025, la Turquie demeure un acteur géopolitique central dans la région euro-asiatique, mais traverse une période intérieure délicate, marquée par des tensions sociales, économiques et sécuritaires persistantes.
En 2025, la Colombie demeure confrontée à une violence multiforme, malgré les efforts de pacification engagés par le président Gustavo Petro depuis son arrivée au pouvoir. Le pays reste fragmenté entre plusieurs acteurs armés : l’ELN (Armée de libération nationale), les dissidences des FARC, les bandes criminelles (bacrims) et les cartels de drogue, qui se disputent le contrôle territorial et les routes du narcotrafic.
Le Venezuela reste, en 2025, dans une situation économique, humanitaire et sécuritaire profondément dégradée. Malgré quelques gestes diplomatiques et des velléités d’ouverture, le pays continue de faire face à des tensions internes, des affrontements géopolitiques régionaux, et une désagrégation de son tissu social.
En 2025, Haïti demeure plongé dans une crise multidimensionnelle extrême, combinant effondrement institutionnel, insécurité généralisée et catastrophe humanitaire.
En 2025, l’Irak reste un pays profondément instable, affecté par une fragmentation politique, une insécurité chronique et une forte dépendance aux équilibres régionaux. Si l’État islamique (EI) a perdu toute capacité de contrôle territorial depuis plusieurs années, des cellules dormantes mènent toujours des attentats ponctuels, en particulier dans les provinces de Diyala, Kirkouk, Salah al-Din et Ninive.
En 2025, Israël et les territoires palestiniens restent plongés dans une crise d’une intensité inédite depuis des décennies, marquée par la poursuite de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 entre Israël et le Hamas. Cette guerre, initialement concentrée sur la bande de Gaza, s’est étendue à plusieurs fronts, avec un impact régional majeur.
En 2025, l’Iran est marqué par une profonde instabilité intérieure et une posture extérieure toujours plus conflictuelle. Le pays est fragilisé par une série de crises convergentes : répression politique accrue, effondrement économique partiel, isolement diplomatique et implication régionale dans plusieurs conflits majeurs.
Le Yémen demeure en 2025 l’un des pays les plus instables et dangereux du monde, en proie à une guerre civile prolongée, à des dynamiques régionales explosives et à une crise humanitaire sans précédent.
La Syrie reste, en 2025, un pays profondément instable, marqué par l’effondrement du régime de Bachar al-Assad, survenu au début de l’année, à la suite d’un effondrement interne accéléré combiné à une perte de soutien régional et international. Cette chute a ouvert une nouvelle phase d’incertitude et de fragmentation, sans pour autant signifier la fin du conflit.
En 2025, la Birmanie (Myanmar) est toujours plongée dans une guerre civile généralisée, marquant l'une des crises les plus graves de son histoire contemporaine. Depuis le coup d'État militaire du 1er février 2021, qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, le pays est fragmenté entre la junte militaire, les groupes ethniques armés et les forces prodémocratie réunies sous la bannière du Gouvernement d’unité nationale (NUG).
Depuis la prise de pouvoir du mouvement taliban en 2021, l'Afghanistan demeure plongé dans une instabilité profonde, exacerbée par des conflits internes et des tensions géopolitiques avec les pays voisins.
Empêtrée dans une guerre civile depuis les années 1990, la Somalie reste en 2025 dans une situation sécuritaire et humanitaire catastrophique, marquée par l’absence d’un État pleinement fonctionnel, l’emprise territoriale de groupes islamistes armés et une crise alimentaire persistante.
En 2025, l’Érythrée reste l’un des régimes les plus fermés et les plus autoritaires du monde, dirigé sans partage depuis 1993 par le président Issayas Afeworki. Le pays est dépourvu de parlement fonctionnel, d’élections libres, de presse indépendante ou de société civile active. Toute opposition, réelle ou présumée, est systématiquement réprimée, et les détentions arbitraires sont monnaie courante. Les activités d’ONG sont quasiment interdites (refus d’entrée ou de visa, expulsion arbitraire, surveillance constante, collaborateurs locaux exposés à la répression). Les ONG ne peuvent d’ailleurs pas circuler librement hors d’Asmara sans autorisation.
Le Soudan est, en 2025, plongé dans une guerre civile de grande intensité, opposant l’armée nationale dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan aux Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti). Ce conflit, parfois appelé "guerre des généraux", a débuté en avril 2023 et s’est progressivement étendu à l’ensemble du pays.
Plus de dix ans après son indépendance, le Soudan du Sud demeure l’un des pays les plus instables et dangereux au monde. En 2025, la situation sécuritaire y reste extrêmement dégradée, marquée par des conflits ethniques meurtriers, une gouvernance très faible, et une crise humanitaire prolongée.
En 2025, le Nigéria reste confronté à une instabilité multidimensionnelle, marquée par la montée de la violence armée, des tensions économiques persistantes et un climat politique fragile. Le président Bola Ahmed Tinubu, élu en 2023, peine à imposer son autorité dans un pays fragmenté par les conflits ethno-religieux, l’insécurité et les disparités régionales.
En 2025, le Cameroun reste confronté à une dégradation progressive de sa situation sécuritaire, affectée par des conflits régionaux, des tensions internes mal contenues et une gouvernance fragilisée par le vieillissement du régime de Paul Biya, au pouvoir depuis plus de 40 ans.
En 2025, le Niger est dirigé par une junte militaire issue du coup d’État du 26 juillet 2023, ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum. Le général Abdourahamane Tiani, chef de la garde présidentielle et président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a consolidé son pouvoir, avec le soutien d’une partie de la population urbaine et d’une frange de l’armée.
Le Tchad demeure en 2025 un pays extrêmement instable, sous une apparence de stabilité institutionnelle. Cette stabilité reste illusoire dans un contexte de crise politique prolongée, de forte militarisation du pouvoir et d’un environnement régional très dégradé.
En 2025, l’Égypte reste un État autoritaire dirigé d’une main de fer par le président Abdel Fattah al-Sissi, réélu pour un troisième mandat en décembre 2023. Le régime continue d’exercer un contrôle étroit sur la vie politique, les médias et la société civile. La répression à l’encontre des opposants, des journalistes et des militants des droits humains se poursuit, malgré quelques libérations symboliques destinées à améliorer l’image du pays à l’international. Les ONG doivent prendre en compte le fait qu’elles font l’objet d’une surveillance étroite et d’un cadre juridique extrêmement restrictif.
La guerre en Ukraine entre dans sa troisième année complète, sans perspective de résolution rapide. En 2025, le pays reste en guerre ouverte contre la Russie, bien que la ligne de front ait connu un certain gel dans plusieurs secteurs. Les combats les plus violents se concentrent dans l'est du pays (Donetsk, Louhansk) et dans les régions du sud (Zaporizhzhia, Kherson).
Le Pakistan demeure, en 2025, dans une situation de grande instabilité politique, sécuritaire et sociale. La tenue des élections générales en février 2024, dans un climat de tensions extrêmes, n’a pas permis d’apaiser les clivages internes. Le parti de l’ex-Premier ministre Imran Khan, emprisonné et disqualifié avant le scrutin, a été largement affaibli, tandis que la légitimité du nouveau gouvernement reste contestée.
La Suède, longtemps considérée comme l’un des pays les plus sûrs et les plus égalitaires d’Europe, fait face depuis plusieurs années à une crise sécuritaire croissante, marquée par une explosion des violences armées et une montée de la polarisation politique.
Le Sri Lanka demeure en 2025 dans une situation économique et politique extrêmement fragile, bien que le pire de la crise financière de 2022-2023 ait été atténué par des aides extérieures. Le pays reste cependant vulnérable face à des tensions sociales, politiques et intercommunautaires persistantes.
Près de dix ans après son indépendance, le Sud-Soudan, le plus jeune pays du monde, se trouve toujours dans une situation très précaire, avec des conflits tribaux extrêmement violents entre les quelque 60 groupes ethniques du pays.
En 2025, la Biélorussie demeure un État autoritaire solidement contrôlé par Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Depuis la répression du mouvement de contestation post-électoral en 2020, le pays est entré dans une phase de verrouillage politique quasi total. La société civile indépendante a été démantelée, la presse muselée et des milliers d’opposants vivent encore en exil, principalement en Lituanie et en Pologne.
En 2025, l’Allemagne reste une puissance économique centrale de l’Union européenne, mais le pays traverse une phase d’instabilité politique et sociale notable, sur fond de tensions identitaires, de crispations migratoires et de polarisation idéologique croissante.
En 2025, le Burkina Faso reste l’un des pays les plus instables et les plus dangereux du Sahel. Le pays est toujours plongé dans une guerre asymétrique contre les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda (JNIM) et à l’État islamique (EI-Sahel), qui contrôlent désormais une large partie du territoire, en particulier dans le nord, l’est et l’ouest du pays.
Nation vaste et multiculturelle, l’Indonésie s’est transformée depuis les années 90 en nouveau dragon asiatique avec une croissance moyenne de 6%, reposant sur une main d’œuvre bon marché (1,08US$ l’heure) et sur sa proximité avec les marchés chinois et japonais...
En 2025, le Liban reste dans un état de crise profonde, sans précédent depuis la guerre civile. Le pays cumule effondrement économique, paralysie institutionnelle, tensions communautaires, insécurité croissante et implication indirecte dans le conflit régional opposant Israël au Hamas et au Hezbollah.
En 2025, le Maroc reste l’un des pays les plus stables d’Afrique du Nord, malgré des tensions sociales persistantes et une situation géopolitique délicate. Le royaume continue de consolider sa position régionale en Afrique et dans le monde arabe, tout en renforçant ses partenariats stratégiques avec l’Union européenne, Israël, les États-Unis et plusieurs puissances du Golfe.
En 2025, l’Arabie saoudite poursuit sa transformation rapide sous l’impulsion du prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS), dans le cadre de son plan "Vision 2030". Cette stratégie vise à réduire la dépendance du pays au pétrole, à moderniser l’économie et à repositionner le royaume comme une puissance régionale influente.
Depuis sa victoire militaire en 2020 et la reprise du Haut-Karabakh en 2023, l'Azerbaïdjan a renforcé ses ambitions géopolitiques, notamment en cherchant à établir le corridor de Zanguezour, visant à relier son territoire à l'exclave du Nakhitchevan et à la Turquie via l'Arménie.
En 2025, l’Arménie poursuit sa réorientation stratégique vers l’Occident, à la suite de la perte du Haut-Karabakh en 2023, désormais entièrement sous contrôle de l’Azerbaïdjan.
En 2025, le Bangladesh reste confronté à une série de défis structurels majeurs, combinant surpopulation, pauvreté chronique, instabilité politique et vulnérabilité climatique. Bien que le pays affiche une croissance économique résiliente, celle-ci ne suffit pas à absorber les inégalités et les tensions sociales croissantes.
En 2025, le Brésil poursuit sa difficile sortie de crise politique et institutionnelle, dans un climat de polarisation idéologique toujours très fort. Le président Luiz Inácio Lula da Silva, réélu en 2022, gouverne dans un contexte de forte opposition de la part des partisans de Jair Bolsonaro, dont l’influence persiste malgré sa mise à l’écart du jeu politique.
La République centrafricaine (RCA) reste en 2025 un État extrêmement fragile, miné par les conflits armés, l’ingérence étrangère, la criminalité généralisée et une gouvernance très affaiblie. Si le président Faustin-Archange Touadéra est toujours au pouvoir, son autorité réelle ne dépasse pas les grands centres urbains, dont le contrôle reste précaire.
Bien que les Philippines restent un pays politiquement stable, elles demeurent confrontées à une insécurité multiforme justifiant un classement sécuritaire intermédiaire (danger 3/5) et la recommandation de mesures de vigilance renforcées, notamment pour les étrangers.
En 2025, Madagascar reste confrontée à une profonde crise économique et sociale, aggravée par l’instabilité politique persistante. Le président Andry Rajoelina, réélu en novembre 2023 lors d’un scrutin boycotté par l’opposition et entaché de nombreuses irrégularités, gouverne dans un climat de défiance généralisée.
La Guinée a été le théâtre de manifestations à l’approche puis à la suite de la réélection du président Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010. Ce troisième mandat, qui a demandé une réforme constitutionnelle et un référendum, a poussé un collectif politique à appeler à la mobilisation des citoyens en Guinée...
En janvier 2020, des manifestations ont eu lieu au Liberia, marquant principalement la protestation d’une partie de la population contre la politique économique du président George Weah...
En 2025, le Mozambique est confronté à un conflit armé persistant dans sa région nord, à des tensions sociales croissantes et à des vulnérabilités structurelles liées à la pauvreté, à la corruption et aux catastrophes naturelles.
En 2025, le Mali est en état de guerre généralisée sur plusieurs fronts, dans un contexte de rupture totale avec ses anciens partenaires occidentaux, d’isolement diplomatique croissant, et de militarisation accrue du pouvoir. Le pays est dirigé par la junte militaire emmenée par le colonel Assimi Goïta, qui a renoncé à toute transition démocratique et a organisé des élections présidentielles non crédibles début 2025, boycottées par l’opposition.
La situation sécuritaire au Royaume-Uni reste globalement stable, bien que le pays continue d’enregistrer une hausse structurelle des violences interpersonnelles et de la criminalité dans certaines zones urbaines. Les grandes métropoles comme Londres, Liverpool, Birmingham et Manchester concentrent l’essentiel de la criminalité violente, en particulier les agressions à l’arme blanche, les vols avec violence et les violences sexuelles.
La République démocratique du Congo reste, en 2025, plongée dans une instabilité chronique, marquée par une détérioration sécuritaire persistante dans l’est du pays, une crise humanitaire majeure, et une fragilisation continue de l’autorité de l’État.
En 2025, les États-Unis sont à nouveau dans une phase de tensions internes majeures après l’élection présidentielle de novembre 2024, remportée par Donald Trump, revenu au pouvoir à l’issue d’un scrutin extrêmement polarisé. Cette victoire a ravivé les fractures sociales, raciales et idéologiques du pays, et a donné lieu à des manifestations massives à travers plusieurs grandes villes, parfois accompagnées d’affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre.
La Lituanie est un Etat balte qui fit partie de l’Union Soviétique. Les Etats baltes (Lettonie, Estonie et Lituanie), qui partagent des frontières communes avec la Russie et son allié Biélorusse, ont achevé leur intégration euro atlantique en rejoignant à la fois l’OTAN et l’Union européenne. Rejoindre l’Alliance atlantique représentait – pour ces pays qui ont été victimes, à plusieurs reprises, de l’expansionnisme russe – une garantie...