Sur le plan politique, le Nicaragua est dans une situation instable depuis 2018 et fait face à un exode démographique important, avec des dizaines de milliers de personnes déplacées qui fuient vers les pays voisins ou l’Amérique du Nord.
La violence des gangs est moins présente que dans les pays voisins, mais la violence criminelle est omniprésente : vols, braquages et escroqueries se produisent à grande échelle dans la capitale et dans les grandes villes du pays. Les enlèvements sont plus rares, mais en augmentation, notamment les « kidnappings éclair » qui visent les Occidentaux et sont souvent perpétrés avec le soutien des opérateurs touristiques, des hôtels et des chauffeurs de taxi.
Les zones rurales sont particulièrement exposées aux détournements de voitures en raison de l’absence quasi totale de forces de police dans ces régions.
Le risque sismique est également très élevé dans tout le pays.
Il est possible de voyager au Nicaragua à condition d’éviter les zones rurales et touristiques (où ont lieu la plupart des crimes contre les Occidentaux). La situation sismique doit être suivie avec vigilance et l’évolution des rapports de force politique et géopolitique doit également être suivie avec une grande attention, car les autorités locales adoptent une position de plus en plus virulente et critique à l’égard des acteurs occidentaux, y compris les ONG, ce qui met ces derniers en danger.