Le Guatemala est l’un des pays d’Amérique centrale les plus stables sur le plan politique et sécuritaire. Cependant, s’il ne connaît pas le même phénomène de gangs que ses voisins, il est confronté à une grave épidémie de criminalité endogène. Cette criminalité est encouragée par un État défaillant, qui peine à organiser une réponse sécuritaire, mais aussi par une économie défaillante, malgré un sursaut dans les années 2010. La crise économique consécutive au COVID 19 a gravement endommagé le tissu économique déjà fragile du Guatemala.
La criminalité locale touche presque exclusivement les civils guatémaltèques. Mais les zones touristiques sont également de plus en plus touchées par ce phénomène criminel. Un autre signal faible à suivre est la radicalisation politique des communautés indigènes amérindiennes, qui protestent de plus en plus contre les institutions nationales, organisant des manifestations parfois violentes ou des happenings qui ont déjà dégénéré en affrontements avec la police.
Il faut noter que le Guatemala est également soumis à d’importants risques naturels, en premier lieu le risque sismique, avec des dizaines de secousses qui secouent le pays chaque année. Il existe également un risque volcanique important, ainsi que des glissements de terrain, qui font chaque année des morts, notamment dans les villes moyennes. Enfin, le Guatemala est l’un des pays où le nombre de décès sur les routes est le plus élevé au monde. Le mauvais état des routes est responsable d’une grande partie de ces décès, tant dans les villes que dans les campagnes.
S’installer au Guatemala est possible en adoptant les bons réflexes de protection et en évitant certaines zones ; cependant, une analyse détaillée pour éviter les zones à risque est une nécessité absolue.