UKRAINE
La guerre en Ukraine entre dans sa troisième année complète, sans perspective de résolution rapide. En 2025, le pays reste en guerre ouverte contre la Russie, bien que la ligne de front ait connu un certain gel dans plusieurs secteurs. Les combats les plus violents se concentrent dans l'est du pays (Donetsk, Louhansk) et dans les régions du sud (Zaporizhzhia, Kherson).
Malgré la guerre, certaines parties de l’Ukraine restent fonctionnelles et relativement sûres pour les étrangers (Kiev, Lviv, Ternopil, etc.), à condition de suivre des consignes strictes :
Se tenir à l’écart des infrastructures stratégiques,
Éviter les trajets de nuit et les rassemblements publics,
S’enregistrer auprès des autorités locales.
Les grandes villes à l’ouest du pays fonctionnent normalement, même si les coupures d’électricité, de chauffage ou d’eau peuvent survenir ponctuellement. Le système de défense antiaérienne ukrainien est renforcé et protège efficacement certaines zones urbaines, notamment la capitale.
En revanche, les zones proches de la ligne de front sont extrêmement dangereuses, en raison des bombardements russes continus, des combats au sol, de la présence de mines antipersonnel et de munitions non explosées et du risque d’enlèvement ou de décès lors d’incursions mal préparées.
L’arrivée massive d’armes occidentales depuis 2022 soulève une inquiétude grandissante :
Certaines armes légères et explosifs alimentent le marché noir régional,
Le crime organisé profite de la porosité des frontières pour écouler ces armes en Europe,
La traçabilité des équipements reste imparfaite malgré les efforts de contrôle menés par les alliés de Kiev.
Ce phénomène est surveillé de près par les agences de renseignement européennes et soulève la question de la sécurité post-conflit.
Le président Volodymyr Zelensky conserve un fort soutien populaire, mais son gouvernement fait face à :
Des critiques sur la gestion de l’après-guerre dans les régions libérées,
Une fatigue sociale croissante, notamment dans les territoires bombardés,
Des tensions avec certains pays partenaires sur l’orientation des réformes à venir.
Les municipalités jouent un rôle crucial dans l’accueil des déplacés internes et la reconstruction, mais les ressources financières sont limitées.
Kiyv, Lviv, et l’ouest du pays peuvent être visités avec précautions, dans le cadre de missions diplomatiques, humanitaires ou journalistiques encadrées.
Toutes les zones à l’est du Dniepr, ainsi que celles proches de la Biélorussie ou de la Crimée, sont formellement déconseillées. L’évolution de la situation reste volatile : frappes de missiles, attaques de drones ou escalade frontalière peuvent intervenir à tout moment.