Depuis fin 2017, le Mozambique est confronté à une violente insurrection islamiste, qui touche l’une des régions les plus stratégiques du pays, la province de Cabo Delgado, riche en hydrocarbures. Des militants locaux liés à l’État islamique attaquent régulièrement des villages, des installations industrielles, des infrastructures et des symboles de l’État, faisant des centaines de morts et entraînant de violents affrontements. Pour cette raison, l’ensemble de la province de Cabo Delgado doit être évité autant que possible. La capitale provinciale, Pemba, fait également partie des zones à éviter en raison de la menace que représentent les groupes armés. Certains districts doivent également être évités, même avec une escorte. GALLICE tient à la disposition de ses clients une carte actualisée des zones les plus dangereuses (à éviter absolument) et de celles dans lesquelles des déplacements et activités sont possibles.
Le reste du pays est peu exposé au risque terroriste ou djihadiste, qui se concentre principalement dans ces territoires du nord, mais il reste exposé à un risque sécuritaire lié principalement à la grande criminalité : les vols, viols, braquages et enlèvements sont particulièrement fréquents, principalement dans les grandes villes du pays, Maputo, Nampula, Beira et Nacala.
Une vigilance accrue s’impose dans ces grandes zones urbaines, notamment pour les étrangers occidentaux qui sont traditionnellement des cibles privilégiées pour les kidnappeurs.
Il convient de noter que le Mozambique est unique dans la mesure où, dans la capitale Maputo, les quartiers les plus touchés par les enlèvements ne sont pas les quartiers défavorisés, mais plutôt les quartiers plus aisés, à savoir Sommerschield, Matola, Polana Canico, Bethel et Coop.