AFRIQUE DU SUD

L'Afrique du Sud demeure en 2025 un pays à haut risque criminel, avec des niveaux de violence urbaine parmi les plus élevés au monde. Les taux d’homicides, de viols, de détournements de voitures et de cambriolages restent très préoccupants, et l’impunité judiciaire alimente ce climat de danger permanent. Les zones les plus touchées sont les grandes agglomérations et leurs environs : Johannesburg, Cape Town, Durban, Port Elizabeth, mais aussi de plus petites villes comme Queenstown ou Mossel Bay.


Le climat politique reste relativement stable, bien que marqué par des tensions sociales croissantes. La situation économique, difficile pour une large partie de la population, alimente les inégalités structurelles héritées de l’apartheid. Le chômage massif, en particulier chez les jeunes, nourrit une criminalité endémique.


Les étrangers, notamment les personnes perçues comme occidentales, sont régulièrement ciblés, à la fois pour leur supposée richesse et en tant que boucs émissaires dans certains contextes locaux. Les agressions dans les zones touristiques ou résidentielles huppées ne sont pas rares, y compris en plein jour.


Les zones rurales ne sont pas épargnées : les attaques contre les exploitations agricoles, les détournements de véhicules et les actes de violence gratuite y sont fréquents. De nombreux voyageurs ont été agressés dans des réserves naturelles ou sur des routes secondaires, parfois à proximité de postes de sécurité.


En 2025, les townships et quartiers informels doivent toujours être strictement évités, même si l’on est accompagné d’un guide. Il est également déconseillé de se promener à pied, de jour comme de nuit, y compris dans les quartiers touristiques réputés sûrs.
Le risque terroriste demeure faible, mais la situation sécuritaire générale justifie l’adoption de mesures strictes : déplacements organisés, itinéraires contrôlés, absence de signes extérieurs de richesse, recours à des prestataires locaux fiables, etc.